Kashimono, Karimono-Chose prétée/empruntée
Il est enseigné que le corps humain est un prêt de Dieu et un emprunt à
Dieu, seule le coeur nous appartient en propre (principe de Chose
prétée/empruntée). Ceci étant, le corps n'est pas à nous et que nous ne
pouvons pas maitriser notre corps à notre gré. Il convient d'utiliser
le corps conformément au dessin de Dieu. Sa volonté est que tous les
gens mènent une vie de joie, bien heureuse, comme il souhaita au moment
de la Création des hommes. Avec ce principe, nous pouvons être plus
modeste et avoir plus d'humilité.
Nous, étant libre pour penser, avons donc une règle d'esprit. Il s'agit
des huit dispositions (poussières) mentales à éviter que sont la
mesquinerie, la convoitise, la haine, l'égoisme, la rancune, la colère,
l'avidite et l'orgueil. Elles sont comparées à de la poussière qui
devient difficile à nettoyer si l'on la laisse s'accumuler. L'important
est de balayer régulièrement avec le service ces poussières mentales
qui n'echappent à personne.
Dans notre vie, il y a de bons événements comme de mauvais. Des qu'une
maladie ou un drame nous frappe, nous voici sommes ebranlés. Mais c'est
un signe conducteur d'Oyagami qui veut
redresser la pensée superficielle d'homme. Soucieux de leur avenir, il
réprimande parfois sévèrement les hommes, donc ses enfants, sous
diverses formes comme maladie ou drame.
Même en de telles circonstances, il faudrait chercher à vivre dans une
ferveur joyeuse et rayonnante au lieu de nous effondrer et à saisir
que, si pénible que ce soit, tout événement reflète le profond amour
d'Oyagami qui nous exhorte à réfléchir sur nous-même, sur notre in-nen. Tout est le signe miséricordieux par lequel
il nous conduit à la Vie de Joie.