La Vie d'Oyasama selon la vision du temps moderne

Avant de commencer

Si vous n'avez pas lu le livre de la Vie d'Oyasama, il est difficile de comprendre de quoi je parle ici. Contactez-moi pour vous en procurer. Ces commentaires sur la Vie d'Oyasama ont été succesivement publiés sur papier depuis novembre 2011. Mais je continue la suite ici sur ma page d'internet. Ainsi, tout ce qui est écrit ici est mon interprétation personnelle mais elle est fondée sur la doctrine authentique enseignée au Japon.

Préambule

Comme vous le savez très bien, la pratique primordiale du Tenrikyo consiste à suivre le Modèle laissé par Oyasama, notre fondatrice. Cependant, quand nous essayons de le pratiquer comme elle qui a vécu un tournant historique japonais entre la fin de l’époque féodale et le début de la modernisation du XIXème siècle, nous serons naturellement amenés à sentir la différence d’époque ou de région qui nous dérange tant. L’objectif de cette réflexion est de rendre encore plus précieuse pour nos contemporains cette Vie qui reste à tout jamais notre Modèle à suivre. Je vais étudier les évènements marquants dans sa vie afin d’en extraire les significations d’une manière contemporaine et universelle.

Il convient de rappeler qu’il y a une coupure dans la Vie d’Oyasama (1798-1887) : c’est le 26 octobre 1838 lorsqu’Oyagami, notre Dieu-Parent l’a prise pour le Temple de Tsukihi à l’âge de quarante et un ans. Autrement dit, son être fut sacralisé ce jour-là. Depuis lors, ses paroles et comportements ne furent plus à l’issu de la pensée humaine. Avant et après cette date, il y a une nette différence pour sa raison d’être. La femme paysanne qui ne connaissait rien de spécial commença à parler, suivant la Révélation divine, de la vérité qu’ignoraient les habitants de la région de Yamato, actuel département de Nara auquel est rattachée la ville de Tenri.

Ces deux côtés, quarante ans humains et cinquante ans sacrés, constituent sa vie. Aussi paraît-il important de bien reprendre sa vie depuis sa naissance, c’est-à-dire revoir toute sa vie humaine et sacrée, car je trouve indispensable d’associer sa vie profane à celle divine pour mieux comprendre le Modèle et la vraie existence d’Oyasama.

(publié en novembre 2011 au bulletin trimestriel de Tenrikyô)